Réveil à 7h, petit dej rapide et a 7h30 on est au départ de la rando ! Ça commence à monter doucement dans la forêt sur les 3 premiers kilomètres, pour arriver jusqu’à un point de vue sur la vallée, et la rivière et ses méandres. On continue jusqu’à l’apercevoir d’un autre point de vue: le Fitz Roy ! Les 5kms suivants sont plutôt plats, on traverse la forêt, une espèce de garrigue, un marais avec des passerelles en bois et vue sur la chaîne de montagnes. On prend des photos et on entend « Coucou !! », c’est Eloïse et Victor, trop drôle de les croiser là par hasard encore une fois. Eux sont en sens inverse, ils sont monter en haut pour le lever de soleil et sont déjà entrain de redescendre. C’est reparti pour nous, et là on arrive au pied de la montée de la mort. 1km de marche: 460m de dénivelé. Pleins de panneaux annoncent « monter difficile, chemin escarpé, grande condition physique exigée » oula... Allez go ! Ça commence par une pente, et ça fini en marche d’escaliers en pierre à escalader avec les mains tellement elles sont hautes. On voit le haut, ouaaaai, sauf que... derrière il y a encore une pente à monter ! Cette fois ci c’est un tas de cailloux qui roulent, on a l’impression de monter d’un pas et de descendre de deux à chaque fois... Ça y est on est arrivé en haut ! Le Fitz Roy et sa lagune, gelée à cette période, sous le soleil, c’est magnifique !!! Tellement impressionnant. On s’abrite derrière un rocher pour manger nos bons sandwichs (soleil mais ça caille quand même). Une fois fini on décide de monter un peu plus sur un côté de la montagne pour voir derrière et là surprise: une lagune bleu pétant avec un glacier au dessus. Encore plus beau !!!!! Incroyable. On reste en tout 3h là haut, avant de reprendre la descente. Arrivée à 19h en bas en souffrant, la descente sur les cailloux nous a tué les pieds. Les chiffres du jour: 25km de marche, 400 étages de montés, 8h30 de marche, 11h30 entre l’heure de départ et d’arrivée !  Une bonne douche à l’hôtel (oui on en a reprit un, encore différent car tout était plein), et on va manger avec Eloïse et Victor à La oveja negra, le resto de viande où on était allé en arrivant. Ça fait du bien !!! Le soir, on va les dépanner car ils n’ont plus de batterie, ils ont oubliés les phares du van (le même que nous!) allumés..  Puis on va au dodo, bien mérités.